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Lettre à Leconte De Lisle : semaine trois


Charles Leconte de Lisle comme bon nombre d’écrivains de l’époque a vécu « chichement » de ses droits d’auteurs, des articles qu’il signait dans la presse, des traductions qu’il réalisait pour des éditeurs… il subissait « la pauvreté en redingote » comme il aimait dire. Il était riche de ses poèmes, de ses mots qu’il a su broder les uns aux autres. À travers deux nouvelles écrites vers 1845, Sacatove et Marcie, Charles Leconte de Lisle met des mots sur les émotions des esclaves. Il présente les deux personnages (esclaves) animés de passion, de désir pour leurs maîtresses (blanches). Il avait l’art de sublimer des émotions immuables telles que l’amour, la liberté, la douleur, la sensibilité. Des émotions qui, au-delà du temps, des frontières matérielles et immatérielles embrasent les êtres humains. De son enfance et son adolescence passées dans l’île, il a su lire dans les cieux puisqu’il a écrit : « les cieux sont comme un livre où tout homme peut lire ». Alors avis aux amatrices et amateurs de la troisième édition du concours de la correspondance, saurez-vous lire dans les cieux de La Réunion ? Saurez-vous lui donner des nouvelles de l’île qu’il a quittée ? Une chose est certaine, Charles Leconte de Lisle saura apprécier vos missives.

Principe du concours : Dans la grisaille parisienne, le poète réunionnais Charles Leconte de Lisle devenu Académicien, se promène dans les jardins du Luxembourg. Il entend un badaud s’exclamer : « oh La Réunion, lé pu comme avant ! ».Fort surpris par ce ouï-dire, il s’interroge et vous écrit. "Comment ça : La Réunion, lé pu comme avant ? Et les lieux de mon enfance, de ma jeunesse ? Et les créoles comment sont-ils aujourd'hui ? Vous commencerez votre lettre ainsi : Monsieur Leconte de Lisle, J’ai sillonné l’île, si chère à votre cœur… à vos plumes et rendez-vous sur notre site pour le règlement

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